Les membres fondateurs

En 1908, ces hommes décident de fonder la Société d’Encouragement au Progrès.

fondateurs

Juste après la grande dépression des années 1873 à 1896, la seconde révolution industrielle donne à la France une période de forte croissance. Au début du XXe siècle "la Belle Époque", années de confiance, d'insouciance et d'inventions, a conduit des hommes tels que les fondateurs de La Société d’Encouragement au Progrès a faire preuve de génie et d'initiatives.

Albert LEBRUN

lebrum Né le 29 août 1871 à Mercy-le-Haut (alors en Moselle), mort le 6 mars 1950 à Paris (16e).
Fils d'un agriculteur maire de sa petite commune, Albert Lebrun, remarqué par son instituteur, part faire ses études au lycée de Nancy. Brillant élève, il récolte de nombreux prix et entre à l'École polytechnique (Promotion X 1890), dont il sort premier, avant d'entrer au corps des Mines et de sortir également premier de l'École des mines en 1896.
Membre de l'Alliance républicaine démocratique, souvent classé à tort comme appartenant à la gauche démocratique, Albert Lebrun est un modéré du centre puis de droite, ouvert aux revendications sociales mais inquiet des menées révolutionnaires.
Le 10 mai 1932, après l'assassinat de Paul Doumer, il est élu président de la République, et réélu le 5 avril 1939.

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Paul PAINLEVÉ

painleve Né le 5 décembre 1863 à Paris 15e, mort le 29 octobre 1933 à Paris.
Paul Painlevé fait ses études primaires à Paris. Il obtient le baccalauréat ès lettres en 1880 et le baccalauréat ès sciences en 1881. Il fait ensuite de 1883 à 1886 des études supérieures scientifiques à l'École normale supérieure et à la faculté des sciences de Paris. Il obtient les licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 1851 et en juin 1887 le doctorat ès sciences mathématiques devant la faculté des sciences de Paris. Mathématicien, rare théoricien de l'aviation naissante, il obtient du Parlement, en 1910, le vote des premiers crédits pour l'achat d'avions. Il agit pour améliorer la défense nationale jusqu'à être nommé, au tout début du conflit mondial, chef de la Direction des Inventions intéressant la défense nationale. Il deviendra par la suite Président du Conseil des Ministres en 1917.

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Louis Paul CAILLETET

cailletet Né à Châtillon-sur-Seine le 21 septembre 1832, mort à Paris le 5 janvier 1913.
Après des études à Châtillon-sur-Seine et au lycée Henri IV à Paris, il entre comme auditeur libre, pour l'année 1852-1853, avec son frère Camille, à l'École des mines. Physicien de l’Institut de France il fera au cours de sa carrière des recherches dans la métallurgie, la compressibilité des gaz (manomètres et thermomètres), la liquéfaction de l'oxygène et du dioxyde d'azote. Il a été le premier à liquéfier l'oxygène le 2 décembre 1877. Louis Cailletet fut l'un des premiers fondateurs de l'Aéro-Club de France en 1898 (il a 66 ans) Il s’intéresse, dès leur création aux ballons-sondes et construira un appareil de “prise” de vues.

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Auguste et Louis LUMIÈRE

lumiereAuguste Lumière, né le 19 octobre 1862 à Besançon, mort le 10 avril 1954 à Lyon et Louis Lumière, né le 5 octobre 1864 à Besançon, mort le 6 juin 1948 à Bandol.
Les frères Lumière ont déposé plus de 170 brevets, essentiellement dans le domaine de la photographie. Ils lancent la commercialisation des plaques photographiques instantanées en 1881. La vente de ces plaques dites Plaques Étiquettes-Bleues a fait leur fortune.
Contrairement à une idée reçue, les frères Lumière n'ont pas réalisé les premiers films du cinéma, mais les premières projections. En effet, ce sont les Américains, Thomas Edison, l'inventeur du phonographe, et surtout son assistant William Kennedy Laurie Dickson qui tournent, à l'aide de leur caméra, le kinétographe, dès 1891 et avant 1895 quelque soixante-dix films. Convaincu que l'image animée est un marché d'avenir, Auguste Lumière se lance dans la recherche avec un mécanicien, Charles Moisson. Durant l'été 1894, Auguste et Louis mettent au point un mécanisme ingénieux qui se différencie de ceux du kinétographe et du kinétoscope. Comme Edison, ils adoptent le format 35 mm, mais, pour ne pas entrer en contrefaçon avec la pellicule à huit perforations rectangulaires autour de chaque photogramme, ils choisissent une formule à deux perforations rondes par photogramme. Inspiré par le mécanisme de la machine à coudre de sa mère, Louis dessine une came originale qui actionne un jeu de griffes dont les dents s'engagent dans les perforations. Ce jeu de griffes permet de déplacer la pellicule d'un pas tandis qu'un obturateur rotatif empêche la lumière d'atteindre la couche photosensible en déplacement de la pellicule, puis se retire, permettant à la pellicule d'être atteinte par la lumière.
Les frères Lumière prennent ainsi à partir de 1895 une part prépondérante dans le lancement du spectacle de cinéma, prémisses d'une industrie florissante que va notamment développer Charles Pathé. En 1893, les deux frères sont à l'origine de l'obtention de la couleur sur plaque photographique sèche, dite « autochrome », que Louis Lumière, qui paradoxalement n'aime pas le cinéma, considère comme étant sa plus prestigieuse invention, celle à laquelle il a consacré plus de dix années de sa vie.

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Édouard BELIN

belin Né le 5 mars 1876 à Vesoul, mort le 4 mars 1963 à Territet (Canton de Vaud, Suisse).
Édouard Belin étudie au Lycée Impérial de Vesoul jusqu'au baccalauréat, en 1894. Sa famille le destine à une carrière juridique, mais il s'intéresse à la mécanique et aux techniques de l'image ; en 1894, il fait breveter un appareil photographique, l’opisthénographe, qui permet de prendre des photographies à l'insu des sujets. En 1897, il part étudier à l'École impériale et royale des Arts graphiques de Vienne (Autriche), la plus ancienne école d'État consacrée à la photographie.
De retour à Vesoul, il poursuit avec son frère Marcel des recherches sur la transmission instantanée des images. Dans un mémoire de 1902, “Le problème de la transmission à distance des images réelles en un temps négligeable et par voies purement physiques : le télégraphoscope”, il indique que dès août 1896, à la suite de la présentation du cinématographe Lumière, qu'il envisage la télévision, grâce à un système couplant un cinématographe enregistreur et un cinématographe projeteur.
En 1907, il construit le bélinographe un instrument capable de transmettre des images photographiques à distance par l'électricité. Cet appareil utilise pour l'analyse le procédé de l'américain Amstutz, basé sur un tirage photographique spécial, et pour la synchronisation celui de l'allemand Arthur Korn, son concurrent en Europe. Dès 1914, une photo de reportage est transmise par bélinogramme via le réseau téléphonique.

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Édouard BRANLY

branly Né à Amiens le 23 octobre 1844, mort à Paris le 24 mars 1940.
Élève brillant, Édouard Branly est scolarisé à partir de 1852 au collège de Saint-Quentin. En 1860 il obtient, à l'âge de 16 ans, le baccalauréat ès lettres devant la faculté des lettres de Douai. Edouard Branly souhaite cependant se consacrer aux sciences. Il prépare donc le baccalauréat ès sciences, qu'il passe l'année suivante devant la faculté des sciences de Paris. Il fait ensuite des études supérieures en classe de mathématiques spéciales au lycée Napoléon de 1865 à 1868, à École normale supérieure, à la faculté des sciences de Paris et obtient les licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 1867.
Nommé agrégé des sciences physiques et naturelles en 1868, il est affecté brièvement au lycée de Bourges avant d'être nommé en 1869 chef des travaux du laboratoire d'enseignement de physique de la faculté des sciences de Paris et de l’École pratique des hautes études. Il est nommé directeur-adjoint après l'obtention du doctorat ès sciences physiques devant la faculté des sciences de Paris en 1873 (thèse de physique sur les phénomènes électrostatiques dans les piles). Sa première communication à l'Académie des sciences porte sur le rayonnement solaire. En 1877 il reprend des études de médecine et obtient le doctorat en 1882 avec une thèse sur le dosage de l'hémoglobine et le traitement des malades anémiés. À partir de 1896 il pratique la médecine en parallèle avec l'enseignement et la recherche à l'Institut catholique.
En 1890 il fera la découverte du principe de la radioconduction et mise au point du radioconducteur basé sur le tube à limaille. Travaux sur la photoélectricité. En 1895 il mettra au point le trépied-disque, le radioconducteur à contact unique et en 1905 inventera la télémécanique qui inspirera les liaisons de télégraphie sans fil réalisées par Guglielmo Marconi en 1899.

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